jeudi 27 novembre 2008

Jean Larivière


Photographe de renom, Jean Lariviere travaille pour les plus grandes marques signant, parmi les plus célèbres, les campagnes Vuitton, Cartier, Charles Jourdan, ou encore Virgin. 70 tirages révèlent ainsi, un univers unique et personnel où dominent l’onirisme, la rêverie, ta théâtralité, parfois la drôlerie, liés à la rigueur et l’exigence. Le photographe n’a jamais considéré son métier comme celui d’un simple exécutant, ses images pour la publicité sont l’aboutissement de longues réflexions, nécessitant un important travail préparatoire qui sera exposé en regard des oeuvres.

Après de nombreuses rencontres dont les plus marquantes restent celles de Chris Marker, Salvador Dali, Roger Vadim ou encore Barney Wilen, il se tourne vers la photographie publicitaire imposant sa technique, son registre formel et iconographique.
En 1978, la Maison Louis Vuitton l’invite à la réalisation d’un catalogue dont les prises de vues le conduiront à faire le tour du monde.

Avant tout voyage il se documente jusqu’à se former un paysage mental, une idée exacte de l’image qu’il souhaite ramener et qu’il prend soin de dessiner... Iconographie, composition, couleur, lumière : tout est conceptualisé, tout est décidé.
Une fois sur place il se donne le temps nécessaire pour retrouver le paysage et le lieu qu’il a imaginés, quitte à les forcer quelquefois, mais pas toujours, par quelques trucages.

Passionné par les jouets, il puise aussi ses sujets parmi les objets de sa collection et les met en scène. De ces images naît un univers étonnant où les paysages lointains sont ramenés à l’échelle du jouet qui soudain prend vie. Intimes et personnels ces tirages feront, pour certains, l’objet de campagnes pour Vuitton.

Parallèlement à ce travail, il collabore régulièrement en tant que photographe de mode aux magazines Vogue, Jardin des Modes, Egoïste, Actuel ou Libération. Il se voit confier aussi les campagnes publicitaires de marques prestigieuses : Van Cleef, Lanvin, Mercedes, Nina Ricci, Cardin, Georges Rech, Pommery, Lanson, Charles Jourdan ou Virgin... pour lesquelles il invente des compositions complexes parfois théâtrales.

vidéo lien : http://www.connaissancedesarts.com/photo/videos/podcast/jean-lariviere-un-univers-unique-pour-louis-vuitton-1.html

mardi 25 novembre 2008

Yves Saint Laurent une histoire d'Art et d'Amour



Elle n'en fini plus de nous étonner, la publicité n'est plus qu'un support de produit ou de marque mais une oeuvre s'inspirant des Grands peintres comme Regnault et Ingres. Yves Saint Laurent a toujours voulu créer un univers autour de sa marque. Un univers unique qui se plonge au coeur de la création et de la beauté de l'Art et récemment un hommage à cet univers avec le tournage du film publicitaire Elle (le nouveau parfum pour femme d' YSL) à l'Institut du monde Arabe.



samedi 22 novembre 2008

Saint orgasme


Voici une influence artistique assez particulière... La Bienheureuse Ludovica Albertoni fût sculptée par Le Bernin en 1674. Gian Lorenzo Bernini, sculpteur, architecte et peintre italien fut surnommé le second Michel-Ange. Son art, typiquement baroque, est caractérisé par la recherche du mouvement, la torsion des formes, le spectaculaire et les effets d'illusion. Ludovica est prise dans un instant d'extase car elle est touchée par la main de Dieu, elle était connue pour ses dons de lévitation et ses extases religieuses. La manière et la gestuelle dont le plaisir orgasmique est représenté a été une source d'inspiration pour la campagne "Opium " d'Yves Saint Laurent. Cette publicité met en scène Sophie Dahl entièrement nue. Orchestré par Tom Ford et photographié par Steven Meisel, ce visuel atteint un degré de sensualité d'une rare intensité...
Comme quoi la publicité peut être sacrée !

Pour le plaisir :


Lieu culte ou culturel

Le Musée de la Publicité a vu le jour, sous l'impulsion de Geneviève Gaëtan Picon, en Février 1978. Le Musée conserve la collection d'affiches de la Bibliothèque de l'UCAD. Sur le thème de l'Affiche, le fonds du Musée couvre l'histoire de l'Affiche dans le monde entier, des origines à nos jours. La collection compte environ 40 000 affiches anciennes françaises et étrangères couvrant une période allant du milieu du 18e siècle à 1949 et 45 000 affiches contemporaines déposées par les agences, les annonceurs ou les graphistes. Le fonds est complété par une collection d'annonces presse et de 20 000 films publicitaires issus de la production contemporaine.Depuis l'ouverture du musée de la Publicité, une médiathèque grand-public est accessible dans les espaces du musée.

Informations :
Musée de la Publicité
107 rue de Rivoli
75001 Paris
Tel : 01.44.55.57.50

Ouverture :
Du mardi au vendredi de 11h à 18h et du samedi au dimanche de 10h à 18h

Lien site Evene :
http://www.evene.fr/culture/lieux/musee-publicite-paris-106.php

vendredi 21 novembre 2008

Jésus dans tout ses états...


Voilà une drôle de coïncidence que je viens de découvrir... Jésus est parmi nous est il est surtout très souvent comme support publicitaire à lui tout seul.
La marque Marithé et Françoise Girbaud ainsi que David La Chapelle excellent photographe (je dit excellent car je suis tombée amoureuse de son style photographique et de la puissance de ses images) ont eu la même idée : faire une représentation de la "Cène" de Vinci. Deux styles totalement différents qui ont réussi à choquer (dans les deux sens).

Et pour le plaisir voici une vidéo publicitaire pour Plug TV RTL (chaîne généraliste franco belge qui cible les jeunes) qui a fait frémir toute la toile (buzz garantit) où l'on retrouve notre bon Jésus et son père...


Conflit


Le publicitaire est lié au mot "consommation" ce qui le disqualifie aux yeux de l’amateur d’art. Son activité est totalement commerciale ce qui le discrédite face à l'œuvre d'un peintre par exemple.
"Un critique d’art n’est-il pas allé jusqu’à qualifier l’image publicitaire de «prostituée»? "

La peinture devient œuvre car elle est unique tandis que la publicité, elle, est placée sous le signe de la quantité.
L'informatique et les nouvelles technologies ont apporté le changement et la facilité, ce n'est pas pour autant que la rigueur et les exigences plastiques sont sacrifiées. C'est seulement l'exigence de la "dead line" qui ne permet plus de travailler la création comme le faisait les vrais artistes.

Art et publicité ont des modes d’apparition différents. L’art pur est qualifié de profond, la publicité vise à rompre les surfaces. Il n’empêche que, une fois sa fonction accomplie, la publicité devient, l’égale de l’art. Ce qui les sépare alors n’est plus du domaine du visible.

Un Artiste

Avant de continuer sur ma lancée, je voudrais rendre hommage à un Grand Monsieur qui fut un des visionnaire du 19 ème siècle : Toulouse Lautrec.
Henri de Toulouse Lautrec est né en 1864 et mort en 1901 fait partit des artistes qui ont fait prendre un tournant à l'art. Entre 12 et 14 ans il se cassera les deux jambes ce qui stoppera sa croissance. C'est à partir de cet âge qu'il se lance dans la peinture et le dessin. Toulouse Lautrec est un homme plein de vie qui passait la plus grande partie de son temps au cabaret et dans les maisons closes de Paris.

Toulouse Lautrec créait des affiches pour des cabarets, des theâtres, des artistes en tout genre...
Pour lui, la condition indispensable de toute affiche était de créer un CHOC. N'est ce pas là le but de toute création publicitaire un tant soit peu recherchée et intelligente ? Cet artiste visionnaire a fait descendre dans la rue le grand Art pour qu'il puisse être vu et admiré de tous.

Retrouvez sa vie et son oeuvre sur :
- www.toulouselautrec.free.fr
- www.musee-toulouse-lautrec.com